Semper Fidélis était calme ce matin, j'étais sortie de la chambre doucement, sans réveiller Byron qui pour une fois dormait encore. D'habitude c'était lui pourtant qui était levé avant moi, mais comme on dit, il y a toujours une exception qui confirme la règle. Je me levais doucement et après avoir attachés mes cheveux en une queue de cheval haute, je passais un des Tshirt de Byron ainsi qu'un petit Short. Il fait bon dehors. Je déposais un léger baiser sur les lèvres de mon mari et un sourire aux lèvres je sort de la pièce. Pieds nus je descends dans le grand hall puis dans la cours. Il n'y a personne dehors. C'est agréable. Il faut dire qu'il est plutôt tôt. Je me dirige doucement vers l'infirmerie que j'ouvre. Bien sûr vu l'heure personne ne viendra, une fois assise à mon espèce de bureau improvisé et consultais les différents dossier des gens. Humanoïdes ou non je devais avoir des dossiers sur tous. C'était vraiment très intéressant, et puis ils étaient bien obligés tous de me dire tout ce qui les concerne. Oh bien sûr il y a une sorte de confidence professionnelle entre nous. Mais tout les élus avaient accès à ces dossier. Avec mon accord cependant. Après avoir passé toute la matinée à relire ces dossiers, je me levais et allais me dégourdir un peu les jambes dehors. Après avoir fermé la porte je souris en croisant Megan qui se promenait avec Mélody.

Je commençais à faire quelques petites foulées à la lisière de la forêt. L'air me balayait le visage et le rythme de mes foulées faisait se balancer mes cheveux. Après un petit quart d'heure de jogging, trempée de sueur je rentrais à la chambre ou cette fois – ci Byron était déjà debout et absent de la pièce. Prenant de nouvelles affaires ainsi qu'une serviette et me dirigeais vers les douches. Une fois après avoir posé mes affaires sur la chaise j'entrais dans la douche et laissait l'eau couler le long de mon corps et dans mes cheveux. C'était tellement agréable. Alors que je sortais des douches habillée et les cheveux humides je sentis une main se poser sur mon épaule et sursautais.

Je sursautais et me retournais avec surprise sur mes gardes. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Yaëzell. Un de mes ex … même … disons … une aventure d'un soir, plusieurs soirs, enfin passons. J'étais bouche bée.

« YAËZELL ? » regardant furtivement autour de moi j'avais de la chance il n'y avait personne. « Qu'est ce que tu fais ici? » demandais-je vivement avant de le pousser un peu brutalement contre le mur. Où est ce que je pouvais bien aller pour que personne ne nous voie. Pour les infiltrés ça serait pas dur à expliquer même si mon égo en prendrait un grand coup. Mais je n'avais pas envie de devoir effacer la mémoire de tout le monde. « En effet ça fait très longtemps. ».

Regardant à droite et à gauche, personne en vue mais j'entendais Mélody rire aux éclats, je pris sa main et l'entraînais vers les douche, seul endroit ou je savais qu'il n'y avait absolument personne. Bon il allait s'imaginer des tonnes de choses, penser que je voudrais recommencer ce que nous avions eu il y a quelques années. Des années qui me paraissaient si loin maintenant. Ça avait été un mois génial. Oh rien de sentimental, non, purement physique. Et après la relation pleine de sentiments avec Zeleph dont je sortais à l'époque j'avais bien eu besoin de ça. Mais les choses avaient pris une fin tout de même quand j'avais commencé à me sentir attirée par Byron. Nous étions tout les deux d'accord pour arrêter tout ça. Et depuis Byron. Je ne pensais à aucun autre. Et je n'en voulais aucun autre. C'était passé. Mais qu'est ce que Yaë en penserait? Pas grave, de toutes manières après notre entrevue j'irai en parler avec Byron. Je ne voulais pas lui mentir et je n'allais pas commencer maintenant. Je le savais jaloux et je savais que donc ça le mettrais beaucoup plus en colère qu'il ne le laisserait paraître. Mais pourtant, il n'avait rien à craindre. Mais on ne savait jamais.

Enfin revenons à nos moutons ou plus précisément à Yae. Je souris doucement alors que je verrouillais la porte derrière moi. Oh il ne comprendrait certainement pas. Mais il ne s'en souviendrais pas non plus. Nous discuterions certainement – et rien de plus – mais tout cela disparaitrait.

- Ce que je fais ici ? Bah... rien d'extraordinaire, j'explore les lieux, je trouve ça fascinant de découvrir encore des lieux comme celui-ci. Il est vachement bien gardé en plus, j'ai eu du mal pour y accéder.

Voilà ce que je refusais de comprendre. Il était venu ici? Il connaissait donc Semper Fidélis, mais à quel point est ce qu'il connaissait Semper Fidélis. Pas énormément au vu de ses paroles. Il explorait les lieux, j'aurais du m'en douter, il avait toujours été téméraire et curieux. En l'occurrence, peut être même un peu TROP curieux. Heureusement qu'il était tombé sur moi quelque part. Je n'ose même pas le désastre dans les rangs s'il était tombé sur un des humains. Ou pire sur un des élus. Mais non, c'était tombé sur moi, c'était pas plus mal, je le connaissais. Mais enfin. Comment se dépêtrer de tout cela? Oh il allait oublier de toutes manières mais est ce que je ne pouvais pas d'abord essayer de savoir ce qu'il savait? Je le regardais en ouvrant des yeux surpris, je me demandais comment je devais réagir. Et il fallait que je réfléchisse vite. Bon faisons celle qui est innocente. Je me contentais de hausser les épaules.

Bien sûr je devais tirer une tête de dix pieds de longs, je ne m'étais absolument pas attendue à le revoir, en 11 années … bien des choses avaient changé.

- Je ne savais pas que tu vivais avec des humains maintenant, toi qui était pourtant si dégoûté dès que tu en croisais un... J'ai souvent pensé à toi ces derniers temps, te voir me fait du bien.

Je souris doucement … « Hé bien … il y a plein de choses qui peuvent changer en onze années Yae! ». Là collée au mur contre lui je souris. Oh je savais comment j'allais la jouer. Byron serait jaloux je le savais mais je n'avais pas le choix, je ne voyais pas comment est ce que je pourrais me sortir de cette situation autrement. C'était impossible. J'allais devoir jouer celle qui est heureuse de le revoir – ce qui n'était que partiellement faux, mais pas pour les mêmes raisons qu'il pouvait le penser – et voilà que j'entendais Mélody dans le coin. Non pas elle. Je ne voudrais pas devoir la toucher elle. D'un pas décidée je le menais aux douches. C'était l'endroit fermé et intime le plus proche que je voyais à la ronde. Je le poussais plus gentiment à l'intérieur et fermais la porte à clef derrière moi.

- Tu passes du stresse intense au désir sexuel si soudainement ? Une belle palette de sentiment humain... c'est à se demander si ce n'est pas moi l'humanoïde ! Je ne pensais pas que tu aurais autant envie de recoucher avec moi, n'étais-tu pas fidèle à Byron ?

Je souris doucement, s'il savait … mais il ne pouvais pas savoir, alors je préférais qu'il me croie nympho plutôt qu'il découvre la vérité. Je regardant en coin je ne dis rien me contentant de laisser échapper un « Mhh mh. » évasif et d'aller m'asseoir sur une des chaises. Autant se mettre à l'aise, non?

Je souris plus largement quand il demandait ce qui se passait ici après avoir regardé la pièce dans les moindres détails. Je me levais doucement et après avoir posé mes affaires sur la chaise j'ouvrais une des portes de la douche et activais quelques secondes l'eau. « Hé bien … c'est une douche. Pour se laver. Je suis venue ici pour me laver! » dis-je un grand sourire aux lèvres sachant très bien qu'il ne parlait pas du tout de ça.

Il me regardais et je m'imaginais sans difficulté toutes les questions qui pouvaient lui traverser l'esprit. C'était certainement normal. Mais dangereux. Très dangereux même. Oui beaucoup de choses avaient changées mais en rien mon rôle d'élue et donc de protectrice du secret de Semper Fidélis, mais ça lui l'ignorait, pour lui, ce qui avait changé, n'était en définitive que nos relations l'un avec l'autre. Et il se posait plein de questions. Non seulement je le voyais sur son visage, mais également il m'en faisait part à voix haute. Je levais les yeux au ciel. Dieu qu'est ce que je pouvais bien dire. Que je sois honnête ou non, ces jolies paroles et ses interrogations se dissiperont de son esprit dans quelques temps. Mais pour ne prendre aucun risque – nous n'avions encore connu aucun échec ou mauvais fonctionnement de la sève – je préférais prendre le parti de ne rien lui dire. Prenant un air candide je fis de grands yeux innocents et hochant de la tête je faisait onduler mes longs cheveux blonds comme une enfant.

« Hé bien … je vis ici. » au fond je ne mentais pas. Je vivais en effet ici. « Je ne m'attendais pas à te revoir dans le coin, ou même un jour. C'est peu courant ici les humains. » autant lui laisser penser qu'il n'y avait que des humanoïdes dans le coin. De toutes manières il ne se souviendrait de rien. Et puis … deux gros bras iraient regarder par où il avait réussi à entrer afin d'éviter d'autres intrusions à l'avenir.

Il continuais de me fixer un sourire aux lèvres puis commençait à se déshabiller. Je le regardais l'air étonné. Est ce qu'il était sérieux? Est ce qu'il pensait réellement que l'on allait recoucher ensemble. Quelque part en moi je rigolais, parce que ça n'arriverait pas, ça n'arriverait plus. Aussi agréables que nos rapports aient été dans le passé. Ça ne se produirait plus jamais. Mais rapidement il m'expliquait qu'il voulait prendre tout simplement une douche. Je souris doucement puis désignant la douche je lui dit simplement « Je t'en prie, fais toi plaisir alors! ».

La nudité n'était pas un problème pour moi, je n'avais pas spécialement de pudeur, voilà bien une chose qu'il m'avait fallu apprendre. Moi qui n'aimais vraiment pas les humains, je ne comprenais pas pourquoi ils cachaient leur si beaux corps dans ce que j'avais longtemps qualifié de déguisement. Quelle était l'utilité, pourquoi est ce qu'ils avaient de si belles formes s'ils les cachaient derrière des tissus? Mais il fallait bien prendre le pli et quand il le fallait, je feignait la pudeur. Quand il me proposais de le rejoindre je souris, oh non, je sortais de la douche, et il n'était pas question que je le rejoigne, que je m'imagine quelque chose ou qu'il s'imagine quelque chose, il n'en était absolument pas question. Je hochais la tête négativement disant avec une pointe de piquant.

« Non, je sors tout juste de la douche. Mais ce n'est pas parce que j'ai besoin de beaucoup m'hydrater que j'y suis allée. »

Fermant la porte derrière lui pour le laisser tout de même tranquille pour se doucher j'en profitais pour inspecter ses affaires. Rien d'intéressant jusqu'à ce que je trouve quelques plantes. Les examinant je constatais que … ça pourrait enrayer éventuellement son absorption de sève. Délicatement et vérifiant que d'une l'eau coulait encore et que de deux, il ne sortait pas de la douche je pris soin de les laisser tomber dans un coin sombre de la pièce. Oh même s'il la voyait il ne se souviendrait de rien. Mais je lui laisserai tout intact pour qu'il ne se doute de rien à son réveil ensuite.

Je me sentais idiote qu'est ce que je pouvais bien lui dire, qu'est ce que j'avais le droit de lui dire? RIEN! Je n'avais le droit de rien lui dire. Et je n'en avais pas la volonté non plus, mais la conversation tournait autour de ce lieu, et je ne voyais pas comment m'en sortir. Pourquoi est ce qu'au fond de moi je ne m'étais pas dit que je l'emmenais dans les douches tout simplement pour lui faire oublier tout? Est ce que je voulais lui parler? Certainement pas pour renouer avec lui, non mais, parler à quelqu'un que je n'ai plus vu depuis un moment. Rien que penser à ça me faisait réaliser que j'aurais certainement le droit à une crise de jalousie de Byron quand il le saurait. Car il le saurait bien entendu. J'avais attisé sa curiosité je le lisais sur son visage, mais il ne disait rien alors j'en profiterai pour ne rien dire. En espérant de tout mon cœur qu'il ne pose pas plus de questions.

Alors qu'il était sous la douche j'observais ses affaires. L'observer lui? Non pas besoin, il était certes beaucoup plus âgé, je n'avais pas besoin de me rincer l'œil. Je connaissais son corps et n'avais pas envie de le revoir. Est ce qu'il pourrait encore m'attirer? Peut être après tout il m'avait bien attiré pour une raison non? Ça ne m'intéressait plus tout simplement. Je lui tendais une serviette quand il me demandais si j'en avais une pour lui. Je m'assis sur le tabouret attendant qu'il ait fini et sorte de la douche. Il s'enveloppait dans le tissu et vint s'asseoir à mes côtés. Il était toujours dégoulinant d'eau. Je souris puis fis mine de regarder ailleurs.

Je sentis sa main se poser dans mes cheveux et ses doigts jouer avec quelques une de mes mèches rebelles. Je tournais rapidement la tête, oh ça ne me dérangeait pas du tout. Le côté tactile des relations interpersonnelles ne me dérangeaient pas. Tant que ça n'était pas plus poussé que ça. Mais tout dépendait ce qui le faisait. Souriant doucement en entendant ses paroles je hochais de la tête. « Onze ans passent vite, et oui j'ai du grandir un peu, entre autre. » je le regardais puis fis un mouvement de tête pour qu'il retire sa main de mes cheveux « Mais bien sûr que je ne t'ai pas oublié non plus. » j'avais un visage ferme et sûr de moi, j'avais mon masque de reine des glaces sur le visage, mais mes yeux … étaient toujours un livre ouvert sur mes pensées, pour celui qui savait les déchiffrer.

Voilà qu'il remettait le sujet sur le tapis. Je soupirais puis haussais des épaules. « C'est juste … très étonnant que tu te trouves ici. C'est tout. Pour ce qui est des humains … c'est étonnant aussi. » oui je mentais. Oui je devais mentir, je n'allais pas risquer de lui dire quoi que ce soit. Fronçant les sourcils je le regardais puis dit d'un air enjoué « Je vois en tout cas qu'en onze ans, ta curiosité est toujours au rendez vous! » un sourire illumina mon visage. Essayons de changer de conversation … si c'était possible.

Je souris à Yae. Pourquoi est ce que je cherchais à lui mentir? Mais je n'étais pas comme moi lui. Je n'étais pas une humains errante. J'étais une humanoïde, je me nourris des humains. Et je sais bien qu'il est éventuellement quelqu'un qui comprenait et ne jugeais pas, mais il devait savoir que je ne prendrais aucun risque. Je ne lui dirais jamais rien. S'il ne voulait pas que je lui mente, qu'il ne me demande rien.

« Par instinct de préservation Yae. » je hochais les épaules. « C'est pas pour ou contre toi, ça n'a rien à voir avec toi, ça serait n'importe qui il aurait la même réponse. » je hochais la tête. Le fait qu'il soit collé à moi ne me dérangeait pas, ça faisait bien longtemps que ça ne me dérangeait plus. Il était séduisant qui dirait le contraire? Mais il n'y avait aucune envie sexuelle de ma part. Et puis, je connaissais déjà son corps. Il n'y avait aucune suggestion à avoir. A moins que le jeune homme ait vraiment changé. « Ca n'a rien contre toi je te dis Yae. Ca ne te regarde pas. » je je m'avancais de manière a ce qu'il n'ait plus sa tête son mon épaule et me retournais pour lui faire face. « Amis? Nous sommes amis Yae? Ca fait une éternité qu'on ne s'est pas vus et on n'a jamais été réellement des amis. » c'était dur, et prononcé de manière dure, mais c'était également très vrai. Quand il caressa ma joue je repoussais sa main.

« Tu sais bien que je ne te dirais rien Yae. » dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine. Je l'écoutais, il était touchant. Mais je ne dirais pas pour autant quoi que ça soit sur mon rôle ici ou le rôle de ce château.
C'est le moment précis que choisit Byron pour entrer dans les douches. Je souris en entendant sa réplique et le regardais doucement sans rien dire. Ah mon Byron. La plupart des femmes trouveraient sa jalousie énervante, mais non pas moi. Je m'approchais doucement de lui et posais ma main sur mon épaule pour le calmer.

« Yaezell est un humain que j'ai rencontré il y a bien longtemps. Avant de me mettre en couple avec toi. » je l'avais mentionné à Byron, mais es ce qu'il l'avait retenu, est ce qu'il avait compris qu'il y avait eu plus qu'une simple connaissance entre Yae et moi? Aucune idée. Quoi qu'il en soit, tout cela était loin. « Prendre une douche, Ok. Ensemble? Pas du tout! » dis-je en plantant mes yeux droit dans les siens. JE ne mentais pas alors aucune raison d'avoir peur de le lui dire droit dans les yeux.

« En sortant de ma douche Yae m'a surpris. On est venu discuter ici » « Pour n'être surpris pas personne » était super explicite dans mon discours avec Byron. Peut être aussi pour Yae. Mais quoi qu'il en soit. Il ne s'en souviendrait pas!

Je soupirais. Ah voila ce que je redoutais dans cette entrevue. Un combat de coq. C'était à qui montrerait le plus les croc? Celui qui a les plus gros biceps. Et ça ne me plaisait pas. Les combats de coq ça ne me disait rien du tout. Surtout que ça n'était pas comme si mon cœur n'était pas déjà à un des deux. Que les hommes pouvaient être compétitifs. Ça me dépassait. Plante ou humain pourquoi est ce qu'il y avait toujours du combat entre eux?

Je ne dis rien pendant leur joute verbale et me contentais d'entortiller mes cheveux et de les retenir dans un chignon serré. Leurs histoires de comparer leurs muscles ou leur virilité ne m'intéressait vraiment pas. Je m'adossais au mur et tout en continuant à les regarder je ne dis rien pour autant. Je n'avais rien à leur dire là dessus. Je ne savais pas si Byron était rassuré, mais quoi qu'il en soit il n'avait pas à douter de quoi que ce soit. Je l'aimais et il le savait. De plus c'était loin d'être une chose que je gardais pour moi. Dès que je pouvais le mentionner et m'en vanter je ne me gênais pas!

Permission de le tuer? Oh non. Bien sûr qu'on ne le tuerai pas. Je n'hésiterais pourtant pas. Mais il est bien plus facile de tuer des gens que l'on connait pas. Ou que l'on domine. Yae c'était tout autre chose. Je l'avais bien connu. Nous avions été amants. Et … je suppose que c'est la raison pour laquelle je ne pourrais jamais le tuer. Je fis la grimace en le regardant. Il savait bien ma réponse. Même avant de me l'avoir posée. Je le savais. Il me connaissait. Je le connaissais également. Je soupirais et fis non de la tête.

« Hm … si c'était aussi simple. Je pense que malheureusement non. » je me retournais vers Yae « Mais ne crois pas qu'on va te laisser partir comme ça pour autant » un sourire étrange et sadique se dessinait sur mes lèvres. Si j'aurais des remords à le tuer. Je n'en aurai aucun à effacer sa mémoire. Je revenais vers eux et doucement pris la main de Byron dans la mienne et sentais ses doigts enserrer les miens.